IMR Ecole Chantilly!!!

Il ne serait pas normal de parler de l'ESM-A sans parler de l'IMR, dans la mesure où cette école, l'Institut de Management des Risques de Bordeaux, est classée top 10 des écoles de commerce françaises et qu'elle est une référence européenne du management des risques. Une pointure quoi.

Pour m'y être interessé de loin (car toutes ces références ne m'éblouissent pas), j'ai eu l'occasion de décomposer les CV des promotions de l'IMR. Il y a, en effet, un concour d'entrée et les CV restent très type Grandes Ecoles: Qu'est ce que j'appelle des CV type Grandes Ecoles? Les Cv où il n'y a quasiment rien à modifier pour travailler!! vous voyez le genre. Tous ne sont pas comme ça, il doit y avoir un petit 10% pour lesquels la question du "comment se sont ils trouvés là" se pose.
Donc bonne école, mais qui ne sert à rien en fin de compte puisque 90% des élèves de la promo sortent tout juste d'un 3ème cycle en gestion des risques. Bref, comme toute Grande Ecole, on choisi toujours la crème de la crème pour devenir soit même une école chantilly. On est ce qu'on mange... Si je mets, peut être injustement, le trait sur cette qualité de leur promo, c'est parce qu'elle est sur une logique complètement différente de celle de l'ESM-A.

Je suis bien content d'avoir choisi la formule de l'ESM-A, plus ouverte, tout aussi gagnante. Elle n'est pas une école de seconde zone contrairement au fait que des écoles comme l'IMR nous laisse dans le brouillard. L'Association de Management des Risques et des Assurances d'Entreprises, l'AMRAE, maintient une sorte de partenariat avec l'IMR. Tous les CV des étudiants lui sont donnés, elle les proposent à leur réseau joliment élargi ensuite. Ce qui est hallucinant dans cette histoire et qui illustre bien mon argument du second plan, c'est que l'association pourtant large et informée, ne connaissait pas l'ESM-A. On ne peut leur en vouloir dans la mesure où nous sommes la première promotion de risk management.

Pour conclure, si je qualifie l'IMR comme une école Chantilly, c'est pour plusieurs raisons:
Le côté crème de la crème, i l ne faut pas se mentir;
Le côté faussement attirant et calorique, qui empate et qui et qui empêche de voir autre chose;
Le côté "ingrédient" (les candidats sélectionnés) : La chantilly se fait sur une sélection rigoureuse d'ingrédients précis pour un résultat impéccable, noble, léger et goutu, pour un succès garanti... On prend du sucre, et de la crème fraîche, la plus fraiche possible. Mais vous comprendrez que si ces ingrédients sont indispensables pour une Chantilly, ils ne sont pas une indispensable pour une alimentation. Vouloir produire de la chantilly, c'est mettre en avant la sélection mais pas la variété des ingrédients...

Maintenant, il y a d'autres avis, et d'autres écoles donc c'est à vous et mes étudiantines salutations.

Admin

Quant à la position de l'IMR, c'est le simple jeu du "marché" des grandes écoles: La meilleure (Celle qui est considérée comme...) attire ceux ayant les qualifications désirées; l'école à alors le choix de prendre ceux qu'elle considère comme les meilleurs ou les autres.... Prendre la crème, lui permet de sortir une promo encore meilleure et ainsi de suite… Mais à la base je suppose que l’enseignement ne doit pas être mauvais , ni inutile. Avoir fait un 3ème cycle en gestion des risques ne garantie que l’on soit bien formé… Et avoir une grande école sur le CV, ça aide toujours ; si on compte rester en France au moins (et en Europe dans une moindre mesure).
Effectivement avec l’ESM-A on a pas l’avantage du nom ; mais on a l’avantage de finir le cursus avec des stages de longue durée ou (si on se démerde pas trop mal) on aura accompli de jolies choses. (Et puis on est pas en "Province", z'imaginez être à Bordeaux, un tel trou perdu ^^ )


Quant à l’AMRAE, toutes nos entreprises ont des Risk Manager ou autres fonctions (assurances souvent) qui y sont inscrits. On peut commencer à imaginer, si tout se passe bien, à faire aux alentours de Mars un envoi de lettres de recommandations de nos tuteurs afin d’appuyer notre proposition de partenariat. Des lettres de recommandations qui pourront les rassurer sur le fait que le MSA2, bien que jeune, est de bonne qualité (Ils ne s’associeront pas avec un Master quelconque surtout si c’est la première promo, ils sont installés en France dans le domaine du RM, je ne pense pas qu'ils n’auront cette démarche).

Ok, ça marche, je trouve aussi que c'est une bonne idée.

PS : Pas mal la phrase écrite en tout petit...

Admin